Réaliser une étude thermique vise à évaluer la performance énergétique initiale d’un habitat. Pour ce faire, il existe une méthode de calcul conventionnelle développée par le Centre Scientifique et Technique du Bâtiment ou CSTB. Cette étude thermique prend l’appellation « TH-C-E » dans le cas d’une construction neuve, et « TH-C-E ex » si elle concerne un bâtiment existant.
En quoi consiste l’étude thermique ?
La consommation en énergie primaire (CEP) d’un bâtiment correspond au total de la quantité d’énergie dépensée pour chauffer, refroidir, éclairer et aérer ce dernier, mais également fournir ses occupants en eau chaude sanitaire. Le calcul est effectué sur la base des caractéristiques réelles du bien et de ses équipements (système de chauffage, de ventilation, dispositif d’isolation…).
Quel est l’intérêt d’une étude thermique ?
Le résultat d’une étude thermique TH-C-E ou TH-C-E ex, comparé à une valeur cible, détermine l’octroi ou non d’un prêt dédié à la rénovation énergétique d’un logement ancien (éco-PTZ), ou pour l’acquisition d’une première résidence principale nécessitant des travaux (PTZ+). De même, il conditionne l’attribution du label BBC neuf (Effinergie) ou BBC rénovation. Enfin, il est pris en considération lors d’une demande pour une subvention auprès de l’ANAH ou de diverses aides accordées par les collectivités locales, départementales, régionales, etc.
Par ailleurs, cet audit permet d’identifier les sources de déperdition, de choisir les améliorations à apporter aux installations, et estimer a posteriori les économies d’énergies obtenues.
Comment est réalisée une étude thermique ?
Pour effectuer une étude TH-C-E, le thermicien peut se servir d’une Simulation Thermique Dynamique (STD) dressée sur la base des plans du bâtiment. En revanche, l’étude TH-C-E ex requiert au préalable une analyse détaillée du bien, éventuellement complétée par une STD.
Dans les deux cas, le recours aux services d’un professionnel disposant des certifications nécessaires et d’une solide expérience de ce type de mission s’impose.Il doit utiliser un logiciel réglementaire utilisant le moteur de calcul agréé par le CSTB.