Diagnostic amiante de bâtiment : faites confiance à INAXE

Le diagnostic technique amiante du bâtiment est exigé en cas de projets touchant les parties de l’édifice contenant de l’amiante. Il s’impose de fait sur les constructions anciennes antérieures à la fin des années 1990. Vous pouvez vous adresser en toute confiance à INAXE si vous êtes à la recherche d’un prestataire fiable.

Comprendre l’importance du diagnostic amiante

Suite à la découverte des effets nocifs de l’amiante sur la santé humaine et sur l’environnement, le diagnostic technique amiante (DTA) d’un bâtiment est obligatoire notamment si son permis de construire est antérieur au 1er juillet 1997. L’objectif de cet audit est avant de tout de détecter la présence d’amiante dans les matériaux et les équipements (systèmes d’isolation thermique et acoustique, dispositifs anti-incendie) qui composent l’édifice, mais également dans l’air ambiant. Cette opération est exigée par la réglementation sur l’hygiène et la santé dans tout projet de rénovation, d’entretien, de réhabilitation, de démolition ou de déconstruction (partielle ou totale). Il importe de savoir que les résultats du diagnostic permettront de concevoir les mesures qui s’imposent avant de débuter les travaux. En fonction des cas, on procèdera à un retrait des éléments amiantés ou à un confinement de ces derniers. Le but est d’éviter la contamination des occupants et des intervenants sur le chantier ainsi que la propagation des fibres et des poussières d’amiante dans l’environnement.

Qu’est-ce que l’amiante ?

Avant de parler du diagnostic amiante bâtiment, décrivons tout d’abord de quoi l’on parle et qu’est-ce que l’amiante.

L’amiante est un minéral et plus précisément un silicate magnésien ou calcique à texture fibreuse. Il existe deux grandes familles d’amiante, les amphilobes et les serpentines qui se déclinent en plusieurs variétés :

  • le chrysotile qui est le principal type d’amiante serpentine très utilisé dans le secteur manufacturier ;
  • la crodiolite (aussi appelée amiante bleu), l’amosite (aussi appelée amiante brun), l’actinolite, l’anthophyllite et la trémolite qui sont les cinq variétés d’amiante amphilobe.

Les fibres des amphilobes amiantes sont droites et raides, souvent cassantes, et en forme d’aiguilles ou de baguettes. Leur composition particulière les rend très solides et ils sont biopersistants.

On distingue les amphilobes amiantes asbestiformes et non asbestiformes. Les variétés asbestiformes ont une croissance cristalline unidirectionnelle qui donne aux fibres des propriétés remarquables de par leur souplesse et leur grand rapport d’allongement.

Les amphilobes non asbestiformes peuvent se trouver sous forme de fragments de clivages prismatiques de minéraux amphilobes lorsqu’ils ont subi des sollicitations mécaniques. Ils n’ont pas les propriétés remarquables des fibres des amphilobes amiantes.

Dans la famille des amphilobes, ce sont l’amosite et la crocidolite qui ont été les plus utilisées dans l’industrie.

Les fibres des serpentines sont longues, flexibles et recourbées, parfois entrelacées. Dans la famille des serpentines, on parle surtout du chrysotile, car c’est lui qui a été particulièrement exploité industriellement (90 % du total de l’amiante utilisé pour des applications industrielles). Le chrysotile est composé de magnésium et de silicium avec des fibres blanches et ondulées.

Quelles sont les particularités physiques de l’amiante qui l’ont rendu si intéressant ?

L’amiante, quelle que soit la variété, résiste à la chaleur et même au feu. Il ne peut être dissout par l’eau. Il ne s’évapore pas et il résiste également à la décomposition chimique et biologique. Il ne brûle donc pas, ne subit pas de modifications importantes au contact de produits chimiques et ne se décompose pas dans l’environnement.

Il possède aussi une grande capacité d’adsorption et des propriétés d’isolant thermique, acoustique et électrique. Enfin, il affiche une grande résistance à l’usure, à la friction et à la rupture.

Ce sont toutes ces caractéristiques qui en ont fait un produit exceptionnel pour l’industrie, dépassant même les fibres artificielles, telles que la fibre de verre, la laine de roche ou le Kevlar.

C’est ainsi que l’on a pu le retrouver dans nombre de produits manufacturés comme des matériaux de construction (d’où la nécessité de réaliser un diagnostic amiante bâtiment), des tissus prévus pour résister à la chaleur et des produits de friction.

Dans quels produits manufacturés peut-on retrouver de l’amiante ?

La liste des produits manufacturés susceptibles de contenir de l’amiante est longue, mais il est possible de citer :

  • Toute une panoplie d’isolants et emballages thermiques, électriques et acoustiques ;
  • Des vêtements prévus pour protéger de la chaleur et du feu ;
  • Des coussinets de protection ;
  • Des joints d’étanchéité ;
  • Des enduits ;
  • Des revêtements ;
  • Des résines thermodurcies et thermoplastiques ;
  • Des produits de calfeutrage ;
  • Des enrobés routiers ;
  • Des garnitures et plaquettes de frein ;
  • Des garnitures d’embrayages ;
  • Des pièces de transmission ;
  • Des bardeaux de couverture ;
  • Des produits d’étanchéité de couverture ;
  • Etc…

Bien que désormais interdit, l’amiante a été auparavant largement utilisé dans le bâtiment, raison pour laquelle il est désormais obligatoire de réaliser un diagnostic amiante bâtiment.

Quels sont les risques liés à l’amiante ?

L’amiante est utilisé depuis longtemps. En effet, des analyses réalisées sur des pots en céramique découverts en Finlande et fabriqués il y a plus de 4 500 ans ont prouvé la présence de ce produit dans leur composition. L’ajout de fibres d’amiante aurait permis de les rendre plus solides.

D’autres cas d’utilisation de ce matériau durant l’Antiquité ont également rapporté. Ainsi, les Romains possédaient des nappes tissées en fibres d’amiante, car elles étaient très résistantes et pouvaient être lavées en les passant au feu.

Son risque sanitaire est aussi connu depuis longtemps. Pline l’Ancien avait fait état des problèmes pulmonaires des esclaves qui tissaient les vêtements et nappes en amiante. Cependant, ce n’est qu’en 1997 qu’il a été officiellement reconnu comme cancérigène et qu’il a été totalement interdit. C’est pourquoi, aujourd’hui, tous les bâtiments construits avant le 1er juillet 1997 doivent subir un diagnostic amiante bâtiment.

Une exposition à des poussières d’amiante (particules qui peuvent être microscopiques) peut comporter des risques pour la santé :

  • Des plaques pleurales qui apparaissent plus de quinze ans après les premières inhalations ;
  • Des épaississements pleuraux ;
  • Des inflammations chroniques des poumons pouvant entraîner l’asbestose ;
  • Des cancers broncho-pulmonaires qui apparaissent 20 ans après les premières expositions ;
  • Des cancers de la plèvre qui apparaissent entre 20 et 50 ans après l’inhalation ;
  • Et des cancers colorectaux et digestifs.

Les personnes les plus exposées sont évidemment les travailleurs du BTP, de la démolition et de l’entretien et de la maintenance, mais les bricoleurs, les personnes habitant à proximité d’anciens sites industriels qui utilisaient l’amiante et les personnes vivant dans des bâtiments contenant de l’amiante, particulièrement du flocage et calorifugeage en amiante, sont également concernés.

Cependant, il n’existe aucun risque si l’amiante est fortement lié dans le matériau et que ce dernier se trouve dans un bon état, qu’il est à l’intérieur de murs ou de sols et qu’il est isolé dans un grenier.

Quand doit-on réaliser un diagnostic amiante ?

Le diagnostic amiante doit obligatoirement être réalisé avant la vente du bâtiment, lorsque le propriétaire souhaite le louer ou encore, comme dit précédemment, si des travaux d’entretien, de rénovation ou de démolition doivent être effectués.

Dans le cas de la vente, s’il s’agit d’une maison individuelle, le repérage des matériaux contenant de l’amiante devra être effectué sur toutes les constructions, garage et éventuelles dépendances compris.

Pour la vente d’un appartement dans un immeuble, le diagnostic ne se fera alors que sur l’appartement et non sur les parties collectives. Par contre, si la vente comprend un garage et/ou une cave, ces derniers devront également faire l’objet d’un diagnostic.

Dans le cas de travaux sur le bâtiment, quels qu’ils soient, le diagnostic pourra se limiter aux zones concernées, mais il est conseillé de profiter de l’intervention de l’organisme spécialisé pour réaliser un diagnostic général. Le but étant toujours de repérer les matériaux contenant de l’amiante et de vérifier qu’ils ne sont pas dans un état pouvant nuire à la santé des travailleurs et des occupants.

Ils peuvent l’être de par leur nature comme c’est le cas avec le flocage et le calorifugeage ou parce qu’ils seraient dégradés et pourraient répandre des fibres dans l’atmosphère.

Le diagnostic amiante doit suivre une procédure stricte qui se déroule en plusieurs phases et nécessite de pouvoir reconnaître les matériaux susceptibles de contenir de l’amiante. Il est donc essentiel de s’adresser à un spécialiste.

Le diagnostic avant une vente consiste à repérer et vérifier l’état des matériaux qui sont directement accessibles, sans qu’il soit nécessaire de réaliser des travaux destructifs. Par contre, des prélèvements peuvent être effectués pour analyse en laboratoire.

Il s’agit donc de vérifier les flocages, les calorifugeages, les faux plafonds, les enduits projetés, les ardoises et bardeaux de couverture, les conduits de vide-ordures, les dalles de sol… Si des matériaux considérés comme dangereux sont repérés, il faudra procéder à leur enlèvement ou à leur confinement par une entreprise habilitée.

Le diagnostic avant travaux est plus étendu et il va aussi concerner les enduits-ciment et de rebouchage ou lissage en plâtre appliqués sur les bandes calicot des cloisons sèches, les étanchéités en terrasse, les nez de marche et les colles de dalles de sol.

Le diagnostic avant travaux peut donc nécessiter des travaux destructifs. Si le diagnostic n’a relevé aucun matériau contenant de l’amiante, les travaux peuvent alors être réalisés. Si, au contraire, il en a relevé, alors il faudra procéder au désamiantage en faisant appel à une entreprise spécialisée.

Qui peut réaliser un diagnostic amiante ?

Du fait de la possible toxicité des matériaux contenant de l’amiante pouvant se trouver dans le bâtiment qui doit subir le diagnostic amiante, ce dernier doit être confié à un organisme habilité et certifié par le Comité Français d’Accréditation.

Vous aurez ainsi la certitude que le diagnostiqueur ne se mettra pas en danger et que le dossier DTA sera complet, rédigé selon les exigences attendues et avec toutes les recommandations nécessaires.

Prenez également soin de vérifier que l’organisme auquel vous allez confier le diagnostic dispose de l’assurance en responsabilité civile professionnelle correspondant à cette activité.

Cela vous mettra à l’abri de tout litige en cas d’erreur dans le diagnostic et vous permettra de vous retourner contre lui si le diagnostiqueur a commis des actes répréhensibles durant son travail.

INAXE, le spécialiste du diagnostic amiante et des polluants du bâtiment

INAXE est un organisme de référence en France pour les diagnostics amiante, plomb, déchets… de bâtiments, la maîtrise d’œuvre, la mesure d’empoussièrement amiante, le désamiantage, le déplombage, la démolition et le curage.

Nous intervenons auprès des particuliers et des professionnels de tous types (bailleurs, promoteurs, architectes, entreprises du BTP, aménageurs…).

Accrédité par le Comité Français d’Accréditation, nos équipes peuvent intervenir pour tous types de diagnostics amiante : avant-vente, avant travaux, diagnostic de parties privatives.

Nous réaliserons pour vous le dossier technique amiante aussi appelé DTA selon les normes exigées et pourrons effectuer les diagnostics ultérieurs de rigueur ainsi que le désamiantage exigé. N’hésitez pas à nous contacter pour tout renseignement complémentaire.