Désamiantage de toiture, une opération complexe et coûteuse 

L’amiante se retrouve encore dans de nombreux bâtiments, surtout ceux construits avant 1997, notamment dans la toiture. En raison du risque lié à la présence de cette substance cancérigène, les travaux imposent le respect d’une procédure particulière et requièrent des compétences bien précises.

Les précautions à prendre pour le désamiantage d’une toiture

En cas de présence d’amiante dans la toiture d’un bâtiment, il est nécessaire d’en retirer les éléments, comme l’ardoise cimentée ou les plaques de ciment ainsi que les éléments contaminés.

La démarche commence cependant par un diagnostic amiante avant travaux, afin d’identifier les matériaux qui en contiennent. En prévision du risque de dispersion des poussières d’amiante, le périmètre du chantier doit être confiné jusqu’à la fin de l’étape de nettoyage final destinée à éliminer les fibres d’amiante restantes.

Pour leur sécurité, les opérateurs chargés du désamiantage doivent porter des EPI composés d’une combinaison intégrale et de masques à ventilation assistée.

Une unité mobile de décontamination équipée de douches peut être mis à disposition sur les lieux afin qu’ils puissent se décontaminer et se changer immédiatement.

Des tarifs en constante augmentation

Les ouvriers du bâtiment amenés à intervenir sur cette substance très dangereuse doivent suivre la formation régit par le cadre juridique de la sous-section 4. Cependant, celle-ci ne suffit pas s’il s’agit de réaliser des opérations de désamiantage. Les travaux de retrait sont obligatoirement confiés à des professionnels qualifiés ayant suivi la formation sous-section 3 auprèsd’unorganisme agréé par le ministère du Travail et dont l’entreprise dispose d’une certification. Or, les entreprises possédant les aptitudes requises restent peu nombreuses.

La rareté des compétences tire les tarifs de prestations vers le haut, tout comme l’accumulation d’exigences réglementaires. Les devis sont établis sur mesure, en fonction de multiples facteurs, dont la surface à traiter, la nature des matériaux à retirer, la facilité d’accès, la mise en œuvre des protections durant les travaux, la complexité de l’intervention lié au maintien de l’activité dans le bâtiment, …